En tant que mère, accompagner la santé de son enfant

Visuel : En tant que mère, accompagner la santé de son enfant

 

Être une mère en médecine patriarcale, c’est tout un programme : les mères restent encore les personnes de référence concernant la santé et les besoins éducatifs des enfants. Elles sont pour cette raison très surveillées par le corps médical. Tour d’horizon des inquiétudes, des pressions et des enjeux sur la question.

 

Dans les couples hétérosexuels, la mère fait encore bien souvent référence lorsqu’il s’agit du suivi médical de l’enfant. Au départ pour des raisons évidentes, lorsque l’enfant est à naître et fait partie de la mère – à cette période, seul le consentement de la mère fait foi pour les examens médicaux, ou lorsqu’une interruption médicale de grossesse est proposée, et c’est heureux. Ensuite, car seule la mère est hospitalisée en suites de couches dans les jours qui suivent la naissance, puis pendant le congé maternité elle va souvent seule aux consultations pédiatriques ou à la PMI (Protection Maternelle et Infantile). Les femmes sont, dans l’imaginaire collectif, plus “aptes” à s’occuper des enfants. Ne les y entraîne-t-on pas, dès leur plus jeune âge, à l’aide de poupées ? Cela occulte que s’occuper d’un enfant, c’est un apprentissage permanent. Si les femmes sont, pour elles-mêmes, considérées comme plus douillettes, moins courageuses, plus fragiles que les hommes, ces stéréotypes ne s’effacent pas lorsqu’elles deviennent mères. Considérées comme plus alarmistes et plus inquiètes que les pères, leurs inquiétudes peuvent parfois être ignorées. Il arrive aussi qu’elles puissent au contraire être exacerbées par des discours alarmistes, les enjoignant à se plier à des contraintes parfois excessives. Dans les faits, les femmes s’occupent encore davantage des soins aux enfants que les hommes [1], et c’est sans compter toutes les fois où la mère se charge de prévoir et de prendre les rendez-vous médicaux ainsi que d’y envoyer le père (ce qui relève d’un relatif partage des tâches, mais pas de la charge mentale…). Ce sont aussi les femmes qui prennent le plus souvent des congés enfants malades. [2]

 

La grossesse et ses suites

Lorsqu’une femme est enceinte, voire même quand elle commence à faire le projet de devenir mère, une nouvelle relation avec le monde soignant se crée. En tant que future mère puis en tant que mère, nous aurons affaire à une diversité de soignant.e.s pour des choses aussi diverses que la conception, le suivi de grossesse, l’accouchement, le suivi du développement du nourrisson puis de l’enfant, l’alimentation du bébé, le diagnostic et le soin des petites et grandes maladies, l’éducation des enfants sur laquelle les neuropsychiatres ont beaucoup de conseils à donner, etc…

D’une manière générale, une femme puis une mère est tenue responsable de la santé et du bien-être de son enfant, bien plus que le père…  Bien sûr, les pères – quand ils sont présents – sont aussi responsables de la santé de leurs enfants. Mais dans le faits, ce sont les mères qui assument encore l’immense majorité des soins et du suivi médical de la naissance à l’âge adulte. Chacun de leurs faits et gestes sera surveillé et décortiqué pour vérifier qu’elles font bien ce que la médecine d’aujourd’hui considère être “ce qu’il y a de mieux pour l’enfant”. Les divers problèmes que l’enfant pourra rencontrer ou ses comportements seront régulièrement reliés aux soins que sa mère lui donne, de manière parfois (souvent ?) excessive, et parfois (souvent ?) avec peu de considération pour elle, pour ses sentiments, ses limites, sa personnalité.

Pendant la grossesse, l’alimentation, l’exercice physique, les habitudes des femmes sont scrutées, et l’entourage s’applique parfois à contrôler qu’elles respectent scrupuleusement les recommandations les plus strictes (et pas toujours les plus médicalement justifiées). Ainsi, des études prouvent qu’une consommation d’un à deux verres d’alcool par semaine n’a pas d’effet sur l’enfant à naître – ce qui n’empêche pas les professionnel.le.s de santé de contrôler que les femmes enceintes n’en consomment pas du tout. [3] De même, les recommandations en lien avec la listériose semblent exagérées. Mais ces interdictions demeurent, avec  en filigrane, l’insinuation que si le foetus a un quelconque problème, cela pourrait bien être de leur faute.

Une fois l’enfant né, les mères connaîtront une première pression liée à l’alimentation du nourrisson : sein ou lait maternisé ? Si nos grands-mères se sont vues refuser la mise au sein sous prétexte que cela  risquait de trop les fatiguer, aujourd’hui les femmes qui choisissent de ne pas allaiter sont culpabilisées : “Vous ne voulez pas le meilleur pour votre enfant ?”. Souvent, la pudeur est invoquée pour justifier le choix de ne pas allaiter. Il faut rappeler que dans notre société patriarcale, les seins sont davantage considérés comme une partie sexuelle que comme des organes permettant à la mère de nourrir son enfant. De même, celles qui choisissent d’allaiter sont aussi culpabilisées : pas assez ou trop longtemps, peu importe ce que nous faisons, ce n’est jamais assez bien.

 

Constance rapporte l’expérience de sa grand-mère, qui a accouché dans les années 50 en Afrique centrale :

“Ma grand-mère m’a raconté qu’elle souhaitait allaiter. Une fois son bébé né, les docteurs ont refusé de lui confier son bébé pour qu’elle l’allaite – il ne fallait pas qu’elle “ressemble à une vache”, et cela allait trop la fatiguer. Lorsque ses seins sont devenus douloureux, elle a fini par accepter le médicament pour stopper la montée de lait. Seulement alors, on lui a amené son bébé.”

 

Marie, parisienne ayant accouché en 2010 raconte :

“Je savais que je ne voulais pas allaiter. Tou.te.s les soignant.e.s que j’ai rencontré ont tenté de me persuader de le faire. On m’a dit que mon enfant aurait moins de goût, moins d’odorat, serait en moins bonne santé. Et l’éducation à l’alimentation ça ne servirait à rien ? Ma mère ne nous a pas allaitées ni ma soeur ni moi, nous allons bien, merci.”

 

Constance, qui a accouché en 2012, raconte :

“Consultation pour une rhinopharyngite, elle signale allaiter. Son bébé a 9 mois. La généraliste, qui l’avait félicité d’allaiter quelques mois plus tôt, hausse les sourcils. “Encore ??? Mais il va falloir songer à arrêter ! Vous comptez allaiter jusqu’à quand ???””

 

Puis, s’en suivront la découverte du bébé, de ses besoins, et les inquiétudes qui pourront être liées à la découverte des soins à lui donner, à telle ou telle chose qui paraîtrait anormale. Pourquoi pleure-t-il ? Un nourrisson ne parle pas, ne montre pas où il a mal. Comment savoir ce qu’il se passe ? Est-ce que je lui fais mal quand je lui lave le nez ? Passé les 3 premiers jours à la maternité, les femmes peuvent se retrouver bien seules avec leurs questions… Et beaucoup dépendra de la pédagogie et de la relation avec le ou la pédiatre, généraliste, ou des intervenant-e-s de la PMI, qui suivront l’enfant et la mère.

 

Coralie, 34 ans, raconte ainsi :

Mon bébé est né avec un petit poids. On m’a dit qu’il était impératif qu’elle boive tant toutes les 3 heures, si on voulait qu’elle grossisse suffisamment. Nous avions mis le réveil toutes les 3 heures, nous insistions pour qu’elle boive tout. C’était l’horreur, mon époux et moi étions crevé. Un jour, j’ai vu ma généraliste qui m’a dit que mon bébé ne se laisserait pas mourir de faim, que quand elle dormait c’était qu’elle avait besoin de dormir, et que cela devait être désagréable d’être sortie de son sommeil pour manger de force. Nous l’avons ensuite nourrie à la demande, ça s’est bien mieux passé…

 

Les mères et le suivi de santé des enfants : entre inquiétudes diverses et pression médicale

Les mères se forment à des soins de puériculture, à la nutrition, et doivent apprendre à décoder les signaux de leur enfant pour établir un diagnostic basique. Il leur faut apprendre à détecter les signes de maladie, sous peine de passer pour une mère trop inquiète si elle va consulter sans “raison sérieuse”. Il leur faut aussi s’inquiéter suffisamment vite en cas de réel problème.

 

Constance raconte :

“Il m’est arrivé que le pédiatre me dise que ce n’était pas la peine de venir consulter pour une simple gastro-entérite. Je me demande bien comment il peut porter un diagnostic sans voir l’enfant… Peut-être souhaite-t-il ne pas voir d’enfant qui vomit en salle d’attente. En tous les cas, j’ai besoin de poser des jours enfants malades, et donc d’avoir un mot du médecin”

 

Léa, 40 ans, raconte :

“Mon fils, 10 ans, commence à avoir mal au ventre et vomir le soir du 24 décembre. Je me dis que ce  n’est pas la peine de déranger SOS Médecins pour une gastro la veillée de Noël. De même, nous n’avons pas consulté le jour de Noël pour ses maux de ventre. Le 26 décembre, il crachait du sang et ne bougeait plus : appendicite avec péritonite et choc septique. S’en est suivi une hospitalisation assez longue…”

 

Les nourrissons ne parlent pas et les enfants mettent quelques années avant de savoir mettre les mots sur ce qui leur arrive. Leurs mots ne sont pas toujours ceux auxquels nous pourrions nous attendre.

 

Constance raconte :

“Je marche vite en tenant ma fille de 5 ans par la main. Soudain, elle me dit ‘Maman, j’ai très mal à mon coeur. J’ai une douleur perçante dans la poitrine’. Mon sang ne fait qu’un tour. Je ralentis et l’interroge, redoutant une crise cardiaque ou autre. Elle finit par me dire que ça va mieux, je ré-accélère. ‘Maman, j’ai mal au coeur, ralentis !’. Je me glace à nouveau. Je me demande quoi faire, appeler les urgences ? J’ai le cerveau embrumé, puis surgit une explication rationnelle : ‘Tu as un point de côté ma chérie ? Parce qu’on marche vite ?’ ‘Euh, oui, un point de côté…’”

 

C’est difficile de comprendre, de ne pas trop s’inquiéter, de détecter les signes alarmants. Par exemple, les symptômes d’un diabète enfantin sont mal connus – soif intense, rechute de pipis au lit, … Autant de symptômes qui pourraient passer inaperçus. Souvent il aurait été préférable que le problème soit détecté plus tôt. Or nous cherchons à apprendre, à comprendre, et souvent nous attendons au moins autant des explications ou comment arriver à un diagnostic, qu’un diagnostic posé sans explications. Lorsque les professionnel.le.s de santé sont impatient.e.s, condescendant.e.s, vis-à vis d’une mère inquiète, c’est humiliant et contre-productif. Les mères sont des actrices importantes du parcours de soin de leur enfant : elles détiennent une partie de l’historique médical et font un suivi au jour le jour, connaissent leur enfant mieux que n’importe quel.le professionnel.le. Il arrive que des mères inquiètes soient aussi celles qui sauvent leur enfant, parfois même majeur.e…

 

Constance raconte son premier RDV avec une pédiatre libérale :

“ – La mère : Bonjour, je viens car nous avons besoin d’une pédiatre pour suivre notre petite fille qui a un mois et demi, et je voulais…

– La pédiatre la coupe : D’accord, voyons voir le carnet de santé !

– La mère, tendant le carnet de santé : et il faut que vous sachiez que …

– La pédiatre la coupe : Mais c’est n’importe quoi ce carnet de santé ! Vous vous rendez compte, ils n’ont pas rempli les données de sortie de la maternité !

– La mère : Oui mais il faut que vous sachiez que…

– La pédiatre la coupe : Il faut retourner les voir qu’ils me remplissent ce carnet de santé. Vous allez voir, ça va être la croix et la bannière, mais je ne peux pas travailler comme ça, je n’ai pas le poids de l’enfant à la sortie de la maternité !

– La mère : ‘Si vous voulez, je peux vous le dire, et…

– La pédiatre la coupe : Ils ne font pas bien leur travail, c’est obligatoire de remplir la fiche de sortie de la maternité !

– La mère : Mais ma fille n’a PAS été à la maternité ! C’est pour cela qu’ils n’ont pas rempli ! Elle a tout de suite été hospitalisée dans un autre service.

La maman savait très bien que son bébé pesait 3,850kg à la sortie de l’hôpital. La pédiatre n’avait qu’à demander et écouter la réponse. En 40 minutes de consultation, elle ne l’aura pas appris.”

 

Par ailleurs, une partie du suivi pédiatrique ne concerne pas des problèmes de santé, mais le suivi du poids, de la taille, et la vaccination. Il faut rappeler que les adultes n’ont pas tou.te.s la même taille, et les enfants de même. Mais le corps médical a une certaine préoccupation des enfants “trop” petit.e.s, pas dans les courbes. Pour ce genre de cas, nous pourrions souhaiter que les professionnel.le.s de santé se contentent de vérifier que cette croissance n’a pas des causes problématiques, sans faire de pression démesurée sur les parent.e.s pour que l’enfant rentre dans les normes. Rentrer dans les courbes ne devrait pas être la motivation première d’un traitement.
Un manque de “pédagogie” est également à observer pour la vaccination obligatoire. Quand l’argument principal des médecin.e.s pour promouvoir la vaccination est : “nous on sait, on a fait 8 ans d’études, faites-nous confiance”, c’est assez représentatif du paternalisme ambiant de la profession – et appliqué à une politique de prévention, c’est très dommageable. La rougeole sévit à nouveau par endroits, et la couverture vaccinale qui baisse pourrait être à l’origine de ces recrudescences. Oui, cela prend du temps d’expliquer, d’argumenter, avant de faire la piqûre. Mais nous devons comprendre pourquoi nous donnons un médicament à un enfant en bonne santé.

 

Constance raconte :

“Je n’ai que très rarement eu d’explications claires des médecin.e.s sur les vaccins. Je suis pour la vaccination, je préfère prévenir que guérir, et je savais qu’il y avait des cas de coqueluche quand ma fille est née – j’avais aperçu des enfants hospitalisés pour cette raison. Pour autant, ma fille a été vaccinée trop tôt contre le BCG, car le fait qu’elle soit née prématurée n’avait pas été pris en compte par la pédiatre, ni le fait qu’elle sortait de problèmes de santé assez conséquents. Je pense que cela a joué sur l’ampleur de la réaction à l’endroit de la piqûre du BCG – une boule de pus qui prenait la largeur de son bras. Plus tard, nous avons appris qu’un autre vaccin qui lui a été inoculé provenait d’un lot défectueux, lot qui a été testé après sa mise sur le marché. Nous avons davantage attendu avant les premiers vaccins pour mon deuxième enfant, en espérant s’épargner une réaction.”

 

Les mères face aux pressions éducatives du corps médical

En dehors du suivi de santé, les médecin.e.s donnent beaucoup d’avis sur l’éducation des enfants, en s’appuyant sur la (récente) neuroscience avec des auteurs et autrices telles que Catherine Guéguen (pédiatre), Isabelle Filliozat (psychothérapeute), Maria Montessori, … Dans ces “méthodes pédagogiques”, l’accent est souvent mis sur les performances cognitives de l’enfant. Le bien-être des parent.e.s, leur personnalité, se demander s’il est pertinent de chercher à faire de tou.te.s les parent.e.s des professionnel.le.s de l’éducation, l’intégration des enfants à la société en en respectant les lois sont des questions  rarement abordées dans les articles vulgarisant ces méthodes. Les titres de certains livres donnent le ton : Pour une enfance heureuse : repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau de Catherine Guéguen ou encore Tout se joue avant 6 ans de Fitzugh Dodson…  L’objectif est d’atteindre de hautes performances cognitives chez les enfants. Et toute erreur semble définitive, irrattrapable. Le problème est que ces méthodes demandent une disponibilité parfois peu compatible avec des contraintes horaires, un travail à plein temps, une patience à toute épreuve. Cela entretient un schéma de la mère complètement dévouée à ses enfants, et veillant à leur bon développement de manière à en faire des futur.e.s travailleur.ses performant.e.s. Ainsi, curieusement, ce qui est considéré comme “la bonne attitude de parent.e” correspond à ce qui est attendu d’une femme dans une société patriarcale, maintenant soutenu par la neuro-pédo-psychiatrie. le bien-être et le bon développement des enfants semble être une bonne prise sur les femmes par le système patriarcal, dans un contexte où elles ont accès à la contraception et à l’IVG. La colère, par exemple, semble interdite aux mères, bien que largement admise chez les enfants (et surtout chez les pères). Or oui, une femme – et qui plus est une mère – en colère, cela dérange la société patriarcale. Ces méthodes “positives” enseignent à ne pas s’opposer aux enfants, à les amener par d’autres biais que le “non” à ce que l’on souhaite réellement, pour éviter qu’ils ne nous imitent et s’opposent à nous. En terme de comportement miroir, nous pourrions penser qu’il est sain qu’un enfant – et qui plus est une fille ! – apprenne à dire “non”, et que les enfants apprennent à respecter le “non” d’autres, et cela commence par les parent.e.s (lesquels doivent éduquer leurs enfants au respect de leurs propres limites). L’éducation auto-proclamée “positive” fournit des clés souvent intéressantes, cependant il reste à inventer une éducation féministe.
Il paraît aussi important de noter que les médecin.e.s, psy et pédiatres, donnent leur avis alors qu’elles et ils sont généralement sollicité.e.s dans des cas particuliers, à des moments particuliers. A quel point leurs expériences s’adaptent-elles à des pères et des mères, dans la vie quotidienne ? C’est une question intéressante à poser. La relation entre parent.e et enfant est différente de celle qu’un.e enfant peut avoir avec un.e professionnel.le de santé, voire même un.e professeur.e. Un point de vue extérieur, un.e confident.e autre que le parent.e, est un soutien important pour un.e enfant, il ne faut surtout pas s’en priver, mais ce sont des relations différentes et il est bon de le garder à l’esprit quand il s’agit de donner des conseils.

 

Une autre question qui se pose aux mères est celle de leur propre suivi de santé. A faire la course entre le travail, l’école, la crèche, les activités des un.e.s et des autres, à assurer la bonne marche du foyer, participer aux associations de parent.e.s d’élèves, … Quand peuvent-elles prendre soin d’elles-mêmes ? En cas de soucis de santé, certains traitements demandent du temps. Combien de mères négligent-elles leur santé ? Leur rééducation périnéale par exemple, qui arrive au moment de reprendre le travail après une naissance ? [4] Combien sautent des repas ou prennent des compléments pour tenir le coup ?

 

Dans ce contexte de médecine patriarcale, la maternité s’apparente ainsi à un parcours de la combattante qui met les femmes en souffrance. Un élément de plus sur lequel Osez le féminisme ! devra sensibiliser le grand public et l’ensemble du corps médical au cours de sa campagne.

 

Références

[1] Sophie Ponthieux, Les enquêtes Emploi du temps : une source majeure pour l’étude des inégalités sociales et de genre, Économie et Statistique n° 478-479-480, INSEE, 2015
[2] Les femmes face au marché du travail, IPSOS
[3] Light drinking ‘not harmful to baby’ say scientists, BBC News, 2013
[4] Imanne Chahdi, Observance de la rééducation périnéale du post-partum : Enquête nationale quantitative auprès des accouchées, Université de Reims Champagne-Ardennes, 2016